Répliques cinéma et droit n° 1 Spécial Polar




"Me suicider ? Moi ? Ne soyez pas stupide. Le suicide est contraire à la loi. On ne va pas enfreindre la loi. Ça va être un meurtre et ça va être légal !"
Le point de vue de George Grisby (Glenn Anders) sur sa proposition en échange d’une confession de son assassinat par Michael O'Haraa (Orson Welles) dans The Lady from Shangai de Orson Welles (1947).


"Je suis ce que l'ONU appellerait un observateur.
La propre vision du mexicain Mike Vargas (Chalton Heston) sur sa participation à une enquête criminelle aux Etats-Unis dans Touch of Evil de Orson Welles (1958).


"Je ne suis pas un avocat. Seulement l’avocat se soucie de la loi." 
La vision particulière du corrompu chef de police Hank Quinlan (Orson Welles) dans Touch of Evil


"Il a été prouvé que moins la sanction est barbare moins les crimes sont fréquents. Dois-je démontrer, Votre honneur, que la cruauté engendre la cruauté ?"
Une partie de la plaidoirie de Jonathan Wilk (Orson Welles), avocat de deux accusés encourant la peine de mort dans Compulsion de Richard Fleischer (1959).



"Si vous voulez être libre, vous devez apprendre à résister. Et si les lois sont injustes, il est non seulement votre droit, mais votre devoir de se rebeller."
Le point de vue de Carlo (Franco Nero) dans Il cittadino si ribella (Un citoyen se rebelle) de Enzo G. Castellari (1974). 


"- Et les deux cadavres (…) Ce ne sont pas des preuves ça ? 
- Des soupçons des coïncidences des indices ... mais ce n'est pas assez pour un tribunal …Je dois le lâcher." 
Désaccord entre le commissaire Walter Grandi (Henry Silva) et le procureur sur la suffisance des preuves pour l'inculpation de Sacchi (Tomas Milian) dans Milano odia: la polizia non può sparare (La rançon de la peur) de Umberto Lenzi (1974). 


"- Tu n’a rien à expliquer (…) Prépare toi tu es un homme mort ! 
- Comment ça je n’ai rien fait 
- Je te condamne à mort pour enlèvement, violence et carnage 
(...) 
- Commissaire attendez. La police ne peut pas tirer ! Il n’y a pas des preuves contre moi !" 
La conséquence du désaccord susmentionné… (Milano odia: la polizia non può sparare). 


"- Créons une brigade spéciale, une brigade habilitée par la magistrature à lutter contre la pègre avec une liberté accrue. 
- Tanzi, je peux êtes d’accord en tant que citoyen mais en tant que vice-préfet et votre supérieur je dois vous dire non. 
- On s’efforce d’améliorer note système pour égaler les autre pays européens. 
- La réalité est autre. La France et l’Allemagne ont évolué. Même les suisses ne prennent pas des gants avec les contrebandiers. Alors que nous on permet à Scavellide de voler et tuer pour une chicane juridique. 
- La loi établit les limites." 
Débat entre Tanzi et son supérieur sur le système pénal à mettre en place pour combattre le crime dans Roma a mano armata (Brigade spéciale) de Umberto Lenzi (1976). 


"La vérité est qu’il faut poursuivre les délinquants. Tu cherches toujours des circonstances atténuantes : société, familles et autres âneries sociologiques." 
La vision réactionnaire de Tanzi concernant la justice juvénile dans Roma a mano armata







"C’est contraire à la Convention de Genève !" 
L'avis juridique du tueur à gages reconvertis dans l’enseignement de l’histoire de l’art Clint Eatwoood sur la détention d'une formule d'arme biologique par un acteur non étatique dans The Eiger Sanction (1975) de Clint Eatwoood.


"- Le suspect est torturé, c’est inconstitutionnel ! 
- Si ces bombes explosent, il n’y aura plus de putain de Constitution !"
Discussion tendue entre l’agent du FBI Helen Brody (Carrie-Anne Moss ) et son supérieur concernant le bien fondé de la torture infligée à l’encontre d’un suspect soupçonné d’avoir dissimulé des bombes nucléaires. Le scénario de la bombe à retardement (ticking time bomb scenario), ça vous dit quelque chose ? (Unthinkable de Gregor Jordan, 2010).


"Le Cheik ? Une violation claire du droit international (…) L’omission de quelques traités, enlèvement, faux témoignage"
Accusation(s) (bien ciblée droit international) prononcées par l’agent Anthony Hubbard (Denzel Washington) lors de l’arrestation du colonel William Devereaux (Bruce Willis) coupable de divers crimes commis entre autres lors de la mise en place de l’état de siège à New-York dans The Siege de Eward Zwickstree (1998).



"- Vous avez une commission rogatoire ou quelque chose comme ça ?
- Non je traite directement du producteur au consommateur..."
Encore une discussion tendue entre Martine, femme-flic (Brigitte Lahaie) et entre Madame Wenders, proxénète (Dominique Erlanger) concernant une perquisition dans le bar de cette dernière dans L’exécutrice de Michel Caputo (1986).

Michel le Bisseux

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